REDON - nouveau souffle au café littéraire
Il a presque dix ans. Le café littéraire, lancé par les libraires de Libellune et deux médiathécaires de Redon (Ille-et-Vilaine), est à un tournant. Ceux qui l’organisent attendent de recueillir des propositions pour le faire évoluer. Notamment lors du prochain rendez-vous, vendredi 27 septembre 2024, à l’hôtel Sedrez.
Tous les deux mois à deux mois et demi depuis près de dix ans, le café littéraire, lancé par les libraires de Libellune et deux médiathécaires de Redon (Ille-et-Vilaine), a été organisé dans des bars, restaurants, au cinéma ou encore au festival des Mystériales. « On s’est toujours efforcés de le porter dans différents endroits de la ville », commente Christophe Buchy, libraire à Libellune.
Comment faire évoluer le rendez-vous…
Le prochain, vendredi 27 septembre 2024, aura lieu dans le nouvel hôtel Sedrez. « Les hôtels sont des lieux mythiques du cinéma et de la littérature », sourit le libraire. Il sera sur le thème du voyage.
Il aura aussi vocation à recueillir les envies des lectrices et lecteurs pour faire évoluer le rendez-vous. Si celui-ci a un thème, ce n’était habituellement pas le cas. Les organisateurs, Christophe Buchy et Pierre Pigeon, sont prêts à le faire évoluer. Thématiques, formats, fréquence, dates fixes, horaires… tout peut changer. « On va écouter les participants pour savoir ce qu’ils attendent de ce café », indique Pierre Pigeon.
Tout en conservant son esprit populaire
Cela sans délaisser l’idée de départ, qui tient à cœur au duo. « On n’a pas envie d’en faire un rendez-vous qui ressemble à la grande librairie, ce n’est pas notre rôle. L’idée, c’est d’organiser un café littéraire populaire, très ouvert » où les participantes et participants échangent leurs coups de cœur, leurs dernières lectures. De manière « pas trop cadrée ». C’est notamment ce qui permet, selon les organisateurs, « de vivre de bons moments comme lorsque plusieurs personnes ont lu le même livre » ou que « quelqu’un parle d’un livre aux surprises incroyables où au bout de 150 pages, on s’aperçoit que l’on était mené en bateau ».
Mais aussi sans élitisme. « Lors d’un café, on peut parler de poésie sans que cela soit un problème si les participants n’ont pas les codes, indique Christophe Buchy. On partage des connaissances mais avant tout de l’émotion, du ressenti. C’est comme lorsque l’on fait un puzzle, en échangeant avec d’autres, cela permet de placer les dernières pièces. »
À plusieurs, de nouvelles idées devraient aussi émerger pour donner un nouveau souffle au café littéraire et attirer de nouveaux lecteurs. Un moyen de « faire perdurer l’engouement pour parler littérature ».