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REDON, En Bretagne, les logements vacants plus courants dans les zones moins dyn

Publié le 23/09/2022

L’Insee vient de publier une analyse des logements vacants en Bretagne. La région en comptait 144 800 en 2018. Anciens, moins équipés… Ils sont plus nombreux dans les territoires « cumulant faible croissance démographique et moindre dynamisme économique ».


L’Insee vient de publier une analyse des logements vacants en Bretagne, qui en comptait 144 800 en 2018.

144 800 logements vacants

En 2018, la Bretagne compte 1 938 500 logements. Parmi ceux-ci, 1 535 900 sont des résidences principales, 257 800 des résidences secondaires ou logements occasionnels et 144 800 des logements vacants. Les logements vacants représentent près de 7,5 % de l’ensemble du parc de logements de la région. Cette proportion était de 6,2 % en 2008 et de 7,4 % en 2013. La vacance de logements observée en Bretagne en 2018 est inférieure à la moyenne en France métropolitaine (8,1 %).

Plus dans les Côtes-d’Armor

En Bretagne, le taux de logements vacants est le plus fort dans les Côtes-d’Armor (8,8 %), puis dans le Finistère (7,5 %) et le Morbihan (7,3 %), et le plus faible en Ille-et-Vilaine (6,7 %). Le parc de logements vacants est constitué pour les deux tiers (65 %) de maisons et pour un tiers (35 %) d’appartements. La proportion d’appartements dans ce parc est ainsi plus élevée que dans celui des résidences principales (28 %) et celui des résidences secondaires (22 %).

Des logements anciens

Près d’un tiers des logements vacants date d’avant la fin de la Seconde Guerre mondiale et la moitié de la période 1946-1990. Seul un cinquième de ces logements a ainsi été construit depuis 1991.

Moins bien équipés

Les logements vacants, proportionnellement plus anciens, sont moins bien équipés. Moins de 60 % d’entre eux disposent d’une salle de bains alors que c’est le cas de 98 % des résidences principales. Ils sont aussi plus petits : 29 % d’entre eux ont une surface inférieure à 60 m².

Fréquents dans les terres

Parmi les 59 EPCI (Établissement public de coopération intercommunale) bretons, la part de logements inoccupés est supérieure à 10 % dans 14 d’entre eux. Elle est même supérieure ou égale à 12 % dans six EPCI, tous situés dans le Centre Bretagne. La proportion de logements vacants est la plus élevée sur une diagonale allant des Monts-d’Arrée communauté à Redon agglomération en passant par l’ensemble des EPCI de la Bretagne intérieure. Dans 19 autres EPCI, le taux de logements vacants est au-dessus de la moyenne régionale mais en dessous de 10 %. Ces EPCI sont situés sur la côte nord du Finistère, autour de Quimper dans un croissant reliant Pleyben-Châteaulin-Porzay à Quimperlé Communauté, dans une large bande côtière des Côtes-d’Armor autour de Saint-Brieuc se prolongeant jusqu’à la frange nord-est de l’Ille-et-Vilaine et, enfin, dans le croissant sud du département bretillien. Dans les 26 autres intercommunalités, la part de logements vacants est inférieure à la moyenne régionale. Ces logements inoccupés sont davantage présents dans les intercommunalités cumulant faible croissance démographique et moindre dynamisme économique.

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